A lors même que la période sèche s'améliore, les prévisions de production russe sont en baisse. Le ministère de l’agriculture du pays a réduit de presque 5 % son estimation pour la prochaine récolte totale de céréales du pays. Attendue à 125,3 Mt encore le mois dernier, elle est désormais anticipée à 120 Mt. Elle serait ainsi légèrement inférieure à celle de la campagne précédente, à 121,2 Mt, conséquence d’un climat trop sec qui a grignoté le potentiel des cultures.
Les rendements pourraient être en baisse dans les trois principales régions productrices et exportatrices de blé du pays : jusqu'à - 30 % à Krasnodar, à Stavropol et dans la région de Rostov.
"Russian AgMin cut grains crop forecast 2020 by 5.3 MMT m/m to 120 MMT, with yields declining in country's 3 main #wheat producing/exporting regions- @ReutersAg
— Andrey Sizov (@sizov_andre) May 21, 2020
"We see a decrease in yields of up to 30% in the Krasnodar, Stavropol Territories and the Rostov Region" ???? (NO) pic.twitter.com/QHx5zhbU7Y
IKAR, un cabinet d’analyse russe, a lui aussi revu sa copie : - 1 Mt pour la production de blé, à 76,6 Mt, « avec plus de chances de rétrograder que d'augmenter ».
« Ça va être amusant. Cocktail pour la forte demande en été ? Nous pouvons déjà voir l'énorme demande de juillet après un tel marché inversé », estime un trader sur Twitter, bien que ses propos ne soient pas du goût de tous.
New IKAR figure for Russian wheat production 2020/21 = 76,2 MnT...
— Seb Henry (@ameropabs) May 20, 2020
« With more chances for further downgrading than raising....”
it is gonna be fun @DHadelin ;)
?? cocktail with high demand on Summer ? We can already see the huge July demand after such a inverted market.
Pas mieux en Europe ni aux États-Unis
En Europe aussi, le climat - trop sec et chaud - reste toujours aussi défavorable aux cultures. Il pourrait dégrader encore un peu plus le potentiel de rendement français, allemand, et même roumain.
Aux États-Unis, que ce soit dans le Kansas, le Colorado ou encore le Nebraska, les conditions de cultures sont particulièrement préoccupantes. Le prochain bilan USDA pourrait ainsi subir une cure d’amaigrissement.