Après avoir déjà menacé la semaine dernière la Chine de taxes punitives, les États-Unis ont durci le ton dimanche, affirmant disposer d'un « nombre significatif de preuves » que le nouveau coronavirus provient d'un laboratoire de la ville de Wuhan, berceau de la pandémie. La télévision publique chinoise a répondu lundi en qualifiant ces propos de « déments et imprécis ».
Cette montée des tensions fait craindre aux investisseurs sur le marché agricole que Pékin, principal importateur de l'oléagineux américain, ne passe pas de grosses commandes en dépit d'un accord commercial préliminaire signé mi-janvier avec Washington. Selon ce texte, la Chine doit acheter environ 50 milliards de dollars de produits agricoles américains au cours des deux prochaines années. Le secrétaire américain au Trésor s'est toutefois dit convaincu lundi que Pékin respecterait ses engagements sous peine de représailles économiques.
Le soja et le maïs ont également été lestés lundi par des prévisions de développements des semis plus élevées que les années précédentes, ce qui laisse présager d'une production plus abondante.
Le blé dur rouge d'hiver est lui à un stade de développement moins avancé que la moyenne des dernières années, selon les anticipations du marché.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé lundi à 3,1550 dollars contre 3,1850 dollars vendredi (- 0,94 %). Le boisseau de blé pour livraison en juillet, le plus actif, a fini à 5,1950 dollars contre 5,1650 dollars à la précédente clôture (+ 0,58 %). Le boisseau de soja pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé à 8,3650 dollars contre 8,4950 dollars vendredi (- 1,53 %).