« On corrige un petit peu parce qu'on était monté très haut », a commenté Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Des pluies salvatrices sont également tombées sur les cultures céréalières et sont encore attendues, aux États-Unis et en Europe, notamment dans l'Hexagone, « mais au Brésil, c'est toujours aussi sec », a-t-il souligné, en référence aux inquiétudes qui dominent sur les cultures de maïs en Amérique du Sud. Les projections de production de maïs brésilien pour l'année 2020/21 dans le rapport mensuel du ministère américain de l'agriculture, publié mercredi, seront observées à la loupe par les opérateurs.
Les prix pourraient toutefois repartir à la hausse dès lundi après-midi, après l'ouverture de la bourse de Chicago, dont la fermeture peut « fausser » la dynamique de marché, a estimé Damien Vercambre. D'autant que la baisse du dollar sur le marché des devises pourrait soutenir les cours des céréales américaines.
Peu avant 12h45 (10h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de cinq euros sur l'échéance de septembre à 227 euros, et de 4,75 euros sur l'échéance de décembre à 225 euros, pour environ 7 500 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de trois euros sur l'échéance de juin à 260 euros, et de cinq euros sur l'échéance d'août à 249 euros, pour environ 900 lots échangés.