« Les autorités chinoises imposent de nouveaux obstacles aux exportateurs d'engrais », alertait l’agence de presse américaine Bloomerg le 20 octobre. « Plusieurs bateaux initialement prévus à destination de l’Inde seraient actuellement empêchés de départ dans les ports de l’Empire du Milieu », ajoute Marius Garrigue sur Terre-net, le 26 octobre.
Ces cargaisons seraient bloquées par les autorités locales pour y subir des contrôles supplémentaires, dans la cadre d’une réglementation douanière entrée en vigueur le 15 octobre et s’appliquant notamment à l’urée.
La Chine avait commencé durant l’été à restreindre ses exportations d’engrais dans le monde afin d’approvisionner en priorité son marché national et contenir la flambée locale des prix (en vain, pour l’instant).
Ces restrictions « ont asséché les disponibilités à l’international », rappelle Marius Garrigue, et ont, dans un contexte de forte demande, contribué à la flambée spectaculaire des cours mondiaux des engrais.
China’s restrictions on #fertilizer exports continue to push up export prices of #urea and #DAP. Global #ammonia prices climbed once more as Europe heads into the winter heating season and natural-gas costs remain at near-record highs pic.twitter.com/spEJ1YPDfV
— Fertilizer Week (@FertilizerWeek1) October 22, 2021
Acteur clé du commerce des engrais, la Chine a entre juillet et août exporté 4,75 Mt d’engrais de phosphate de diammonium et 2,93 Mt d’urée à ses principaux acheteurs (Inde, Pakistan, Asie du Sud-est), selon Reuters.