La santé des cultures et du bétail au cœur des débats

Bernard de la Morinière, agriculteur breton adhérent de la coopérative Triskalia et Olivier Cor (Lallemand Plant Care) présentent leur partenariat au sujet du biocontrôle. (©Terre-net Média)
Bernard de la Morinière, agriculteur breton adhérent de la coopérative Triskalia et Olivier Cor (Lallemand Plant Care) présentent leur partenariat au sujet du biocontrôle. (©Terre-net Média)

Une conférence lors des entretiens de l'AEI
Bernard de la Morinière, agriculteur breton adhérent de la coopérative Triskalia et Olivier Cor (Lallemand Plant Care) présentent leur partenariat au sujet du biocontrôle. (©Terre-net Média)

Les 10 et 11 mars 2016 s’est déroulée sur le campus de l’Esa à Angers la sixième édition des entretiens de l’Agriculture écologiquement intensive (AEI). Ce rendez-vous annuel met autour de la table des coopératives, agriculteurs, chercheurs et entreprises pour partager leurs connaissances pour produire plus et mieux avec moins. Après « l’AEI dans mon assiette » en 2013 et « les transitions avec l’AEI » en 2015, les entretiens 2016 portaient sur le thème de la défense sanitaire des cultures et du bétail

La santé des animaux et des cultures est au cœur des enjeux de performance des systèmes d’exploitation, mais aussi de santé humaine et de protection de l’environnement. « L’agriculture doit aujourd’hui répondre à une forte demande visant à limiter l’usage des produits chimiques, que ce soit les phytosanitaires ou les antibiotiques » explique Claire Gomez, chargée de l’animation de l'association. L’approche de l’AEI apporte des réponses à cette attente : pratiques culturales vertueuses, agriculture de précision, progrès de la génétique… Tout au long de cette édition, neuf conférences se sont succédé pour partager ces pratiques et débattre de leur pertinence. Les discussions ont porté sur une grande diversité de productions agricoles.

Des témoignages d'agriculteurs

En grandes cultures, le rôle de la biodiversité dans les agroécosystèmes était largement à l’honneur. Des chercheurs de l’Isara Lyon et de l’Ensa Toulouse ont discuté de la protection intégrée en agriculture biologique et du rôle des auxiliaires. La coopérative bretonne Triskalia a exposé son partenariat avec le groupe Lallemand, qui porte sur la mise au point de nouvelles méthodes de biocontrôle pour la filière légumes industrie. Un autre atelier était dédié aux outils de pilotage en grandes cultures. Philippe André, un céréalier des Côtes d’Armor, a témoigné sur son expérience dans l'utilisation de méthodes d'agriculture de précision aux côté de Guillaume Gasc, responsable agronomie de la coopérative Triskalia. Le groupe met en effet à disposition de ses adhérents FongiTech, un outil de pilotage des traitements fongicides de sa fabrication, et propose des cartes aériennes prises par drone qui permettent aux producteurs de moduler automatiquement l'apport de fertilisation azotée.

Du côté de l’élevage, l’écopathologie était au centre des débats. Cette discipline consiste à donner une place centrale à l’environnement des animaux d’élevage - le logement, l'alimentation - dans la prévention des maladies. Pour l’occasion, Louis-Marie Fioleau, éleveur laitier vendéen, est venu témoigner sur ses changements de pratiques qui lui ont permis de limiter l’apparition de pathologies dans son troupeau. Il était accompagné de son conseiller du Geda ainsi que par deux vétérinaires qui ont complété ses propos. Vendredi 11, un deuxième volet du débat a concerné plus spécifiquement les thérapeutiques douces.

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