Après les premiers lecteurs à se plaindre dans l’article Un retard de versement des aides Pac qui pénalise beaucoup d’agriculteurs, de nombreux autres ont pris le relais sur Terre-net et Facebook.
« Si certains agris attendaient les primes pour payer des annuités de crédits… bonjour les intérêts de retard dus aux banques », pointe moi-même. « Tout cela bien sûr en toute impunité ! Mettre les agriculteurs en difficulté n’embarrasse pas la DDT… », ajoute-t-il.
Si vous les attendiez pour payer vos annuités…
Toujours dans le même sens
Avant d’enchaîner : « La paie des fonctionnaire Pac et de la DDT a été versée », elle, enchaîne-t-il. « Peut-être se sont-ils servis en premier pour se verser une prime de Noël anticipée », ironise-t-il.
Pour contrôler les agris, pas de problème informatique !
Pas17 veut appliquer, aux responsables, « une pénalité de 10 % pour paiement en retard des aides Pac ».
« Y a-t-il les mêmes problèmes informatiques pour contrôler les agriculteurs ?, fait remarquer moi-même, répondant aussitôt : « Là, aucun souci, c’est complètement au point… »
« Des trésoreries tendues à ce point ? »
Damien n’est pas surpris : « C’est un classique : moins d’aides Pac mais plus de contraintes. »
« Quelle tristesse d’en être réduit à quémander la pitance… », déplore pour sa part Emmanuel.
Momo est également « choqué que la trésorerie des exploitants agricoles soit à ce point tendue ».
Réduits à quémander…
Frédéric témoigne, prenant l’exemple des aides bio : « Une fois, j’ai touché trois ans d’un coup. Malheureusement, c’était une année où les rendements et les prix étaient bons. Quand je pense aux impôts et à la MSA, j’ai encore mal… »
« Fallait en profiter car beaucoup d’aides bio ont disparu », lance au passage Dominique.
« Autant supprimer ces aides »
Gérard est pour « supprimer les aides Pac ».
Pour cela, « il faudrait des prix du blé,du lait, de la viande, etc. bien plus chers. Mais plus personne ne pourrait se nourrir… », réplique Laurent.
Faudrait payer le blé plus cher !
Et Gérard, en guise de conclusion pour faire réfléchir : « Est-ce mieux de soutenir tout le monde à bout de bras, éternellement ? »