Selon FranceAgriMer, le blé origine mer Noire n’est pas privilégié par le Gasc, l’organe du ministère du Commerce et de l’Industrie chargé, en Egypte, des achats de blé pour le secteur public, à la fois sur les marchés locaux et internationaux.
« Lors de la dernière campagne, à pareille époque, les pays de la mer Noire (Russie, Ukraine et Roumanie) avaient remporté l’ensemble des achats publics de blé égyptien.
Cette année, les achats se diversifient avec l’entrée en lice des Etats-Unis et surtout une très forte hausse des achats de blé auprès de la France, qui se situe à cette occasion à la troisième place des fournisseurs du Gasc. En effet depuis le mois d’août, les prix du blé français sont très compétitifs à l’export.
À l’inverse, l’Ukraine est très en retrait sur le marché public égyptien par rapport à l’année dernière. Sur le marché privé, au contraire, les ventes ukrainiennes ont démarré très fort cet été (860.000 t au 31 août contre 227.000 t l’année dernière). »
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