L'augmentation de la sole de blé dur (utilisé pour les pâtes et la semoule) intervient après « deux années de fort recul », grâce notamment au rapport de prix entre blé dur et blé tendre (pour le pain), qui est devenu « suffisamment élevé pour rendre la culture de blé dur attractive », explique le bulletin d'Agreste. Néanmoins, les surfaces de blé dur restent « 20 % plus faibles que la moyenne 2010-2014 », précise Agreste.
En Midi-Pyrénées, la sole augmente de près de 20 % sur un an, mais en Languedoc-Roussillon, elle recule de 15 % à cause d'inondations dans les parcelles. « L'augmentation des surfaces en France a pu être freinée par les inondations qui ont touché certains territoires du sud-est », explique le ministère.
La sole de blé tendre progresse également de 3 % par rapport à l'an dernier et de plus de 4 % par rapport à la moyenne 2010-2014. En Lorraine, les surfaces augmentent d'un quart pour cette céréale, un effet de rattrapage dans cette région où les semis 2014 avaient été perturbés par d'abondantes pluies à l'automne.