« Le rendement national sera probablement en-dessous de la moyenne quinquennale », a annoncé mercredi devant la presse Jean-Paul Bordes, directeur recherche et développement d'Arvalis-Institut du végétal, chargé de surveiller l'état des cultures et de conseiller les agriculteurs.
Mardi, les services statistiques ont émis une prévision de récolte de blé en baisse de 10 % par rapport à l'an dernier, en raison des dégâts causés par la pluie et le manque de soleil. Ces estimations « basées sur des calculs au 15 juin, sont probablement déjà dépassées par l'évolution du climat » sur le restant du mois de juin, a estimé pour sa part Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de l'établissement public FranceAgriMer.
« Cela va être une année très difficile pour les céréaliers, avec de petits rendements et de petits prix. Nous avons des échos de trésorerie dans les fermes qui sont à la limite de la catastrophe », a-t-il souligné. Les prix du blé français ont baissé de près de 20 % sur un an, en raison de l'abondance de la moisson mondiale.
Sur Euronext vers 15H15 (13H15 GMT), la tonne de blé gagnait 2,5 euros sur l'échéance de septembre à 163,50 euros et 2,25 euros sur celle de décembre à 166,50 euros. Plus de 15 000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 1,25 euro sur l'échéance d'août à 172,50 euros et 1,50 euro sur celle de novembre à 166,50 euros. Un millier de lots avaient changé de main.