Les derniers appels d'offre des grands importateurs d'Afrique du Nord ont d'ailleurs échappé à la France : l'Algérie vient d'acheter 400 000 tonnes de blé meunier, probablement aux pays baltes ou de la mer Noire, selon plusieurs analystes, tandis que l'Egypte a porté son choix sur des blés russes et roumains, pour un total de 300 000 tonnes.
L'état des épis de blé français a de nouveau été revu en baisse en fin de semaine, alors que la moisson est désormais enclenchée dans l'Hexagone. En parallèle, les autres grands exportateurs mondiaux sont en train d'engranger une excellente récolte.
Aux États-Unis par exemple, « la production de blé d'hiver se confirme bien au-dessus des estimations », constate le cabinet Agritel dans une analyse. Les rendements sont également attendus en hausse en Russie et en Ukraine.
Sur Euronext vers 14H00 (12H00 GMT), la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 160,25 euros, ainsi que sur celle de décembre à 164,50 euros. Environ 9 000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait un euro sur l'échéance d'août à 172,75 euros et 2,25 euros sur celle de novembre à 163,75 euros. Moins de 800 lots avaient été échangés.
