L'Egypte, 1er importateur mondial de blé, a annulé un appel d'offres, rapportent plusieurs analystes. « La raison officielle n'a pas été communiquée mais des prix jugés trop élevés peuvent être une explication », estime la société Inter-Courtage dans une note.
Les exportateurs de blé de la mer Noire (Ukraine, Russie, Roumanie) sont actuellement en pleine offensive commerciale pour écouler leur importante production.
Après les Etats-Unis, le Canada a annoncé mardi s'attendre lui aussi à une moisson de blé en nette hausse (+ 10,5 % par rapport à 2015), avec une progression particulièrement marquée pour le blé dur, utilisé pour la fabrication de pâtes et de semoule.
En France, où la moisson est catastrophique, l'Association générale des producteurs de blé, 1er syndicat du secteur, a appelé mercredi le gouvernement à mettre en oeuvre rapidement le plan d'urgence annoncé fin juillet pour aider les céréaliers en difficulté.
L'AGPB demande notamment aux pouvoirs publics de « concrétiser au plus vite leur engagement de faciliter l'octroi de prêts exceptionnels via le cautionnement à moindre frais de ces prêts par la BPI (Banque publique d'investissement) ».
Sur Euronext vers 12H45 (10H45 GMT), la tonne de blé gagnait 25 centimes sur l'échéance de septembre à 156,25 euros et restait stable sur celle de décembre à 164,50 euros. 8 000 lots environ avaient été échangés.
Le maïs gagnait 25 centimes sur l'échéance de novembre à 165 euros et restait stable sur l'échéance de janvier à 167 euros. Quelque 130 lots avaient changé de main.