Vers 12H30, le contrat de blé pour livraison en décembre était en hausse de 1,50 euro, à 160,50 euros, tout comme l'échéance de mars à 165,50 euros, le tout dans un volume d'échange faible, de moins de 4 500 lots.
« Il y a l'euro qui faiblit un petit peu et nous favorise un peu à l'export et, par ailleurs, la séance de nuit à Chicago qui est aussi bien orientée », a indiqué à l'AFP un analyste de la société Intercourtage, qui note toutefois qu'il n'y a pas d'éléments pouvant laisser supposer que cette hausse se poursuivra.
Le cabinet Agritel souligne une activité export toujours troublée, notamment entre l'Europe et l'Egypte, premier importateur mondial, avec les exigences de teneur en ergot demandées qui rendent toujours les négociations « complexes avec de nouvelles annulations de chargements de blé russe après contrôle de la marchandise ».
L'Egypte a toutefois annoncé dimanche la création d'un comité gouvernemental pour « négocier » avec la Russie, après les accusations de Moscou envers Le Caire de vouloir se livrer à un « marchandage ».
Le maïs, lui, suivait la tendance du blé, et, dans un petit volume inférieur à 300 lots à mi-journée, était orienté à la hausse, avec une augmentation de 75 centimes d'euro, tant sur le contrat de novembre, à 161,25, que sur celui de janvier, à 163,25.
