Peu avant 13h30, le contrat de blé à échéance décembre était inchangé à 161,50 euros, tandis que mars ne gagnait que 25 petits centimes d'euro, à 166 euros, le tout pour moins de 7 000 lots échangés. « Le marché est très incertain, on attend de savoir comment côté américain, ça va redémarrer », après les annonces de la Réserve fédérale américaine, notait un analyste du cabinet Inter-Courtage.
Alors que le blé a connu plusieurs séances de hausse, il rappelait que le soja avait connu le même sort ces jours derniers, avant de subir une « grosse correction » : «on se demande si pour les blés ce ne sera pas la même chose ».
« Les acheteurs égyptiens, comme les exportateurs, vont enfin pouvoir retrouver un peu de sérénité après l'annonce par l'Egypte qu'elle allait modifier à nouveau ses critères d'importation en blé tendre. Le retour à la norme internationale a été accepté hier avec une tolérance à l'ergot (maladie du blé, ndlr) de 0,05 % désormais », rappelait pour sa part le cabinet Agritel.
Le maïs, lui, suivait l'évolution du blé, à 161,75 euros à l'échéance de novembre (-0,25 euro) et 163,75 euros sur janvier (inchangé), avec à peine 900 lots échangés.