Vers 12H30 (10H30 GMT), le contrat de blé à échéance décembre progressait de 25 centimes d'euro à 160,25 euros, et celui de mars gagnait 50 centimes à 165,50 euros, dans un volume d'échanges faible de quelque 3 800 lots.
« Le potentiel de progression des cours est limité - en raison des très fortes récoltes mondiales, notamment dans la zone de la Mer noire - et le potentiel de repli est aussi plutôt limité, puisque le marché a déjà anticipé cette récolte lourde que ce soit en maïs ou en blé », commentait pour l'AFP un analyste du cabinet Agritel. « On est toujours dans un marché qui cherche un peu de visibilité », concluait-il.
Le maïs quant à lui, cotait à 160,75 euros à l'échéance de novembre (+0,25 euro) et 162,50 euros à l'échéance de janvier (+0,00 euro).
La tendance des cours de céréales très contenus risque de s'accentuer, si on se fie aux dernières annonces des céréaliers australiens, dont les récoltes sont annoncées comme parmi les meilleures de ces dernières années. Une situation très pénalisante pour les producteurs de ce pays, très dépendants des exportations et donc des cours mondiaux.
« Environ 60 % des céréaliers travailleront à perte cette année à cause des prix bas », prédit Malcolm Bartholomaeus, du cabinet AvantAgri, qui vend des grains aux céréaliers et leur fournit des analyses de marché.
