Vers 12H30, le blé augmentait de 75 centimes pour atteindre 157,75 euros à l'échéance de décembre et de 50 centimes sur l'échéance de mars, à 164,50 euros, dans un volume très faible de 7 000 lots échangés.
Pour l'échéance de décembre, cette progression, qui intervient après une nette décote la semaine dernière, semble s'apparenter à un « ajustement », selon un analyste du cabinet Agritel, pour qui « un écart de 6 euros n'est pas normal » entre cette échéance et celle de mars.
Le maïs, lui, reculait de 50 centimes sur l'échéance de novembre, à 158 euros, alors que celle de janvier était inchangée à 161,50 euros, dans un volume d'échanges également très faible (moins de 600 lots échangés).
« Sur le maïs, les récoltes avancent doucement, les conditions sont sèches et il n'y a pas le feu pour accélérer les chantiers de moisson. Plus ça reste dans les champs, plus ça s'assèche, plus le maïs livré est aux normes, ce qui est plutôt bon pour les vendeurs », selon l'analyste d'Agritel.
Cet attentisme peut également s'expliquer par la publication du rapport mensuel de l'USDA (ministère américain de l'agriculture), qui doit tomber mercredi soir, la veille d'autres chiffres, ceux de FranceAgriMer, qui fourniront d'autres indices sur l'état des récoltes à venir.