La tonne de blé, elle, prenait, peu avant 15H00 sur Euronext, 50 centimes sur l'échéance de décembre, à 163,25 euros et sur celle de mars à 168,75 euros, dans un volume d'échanges assez faible, inférieur à 6 700 lots.
« On est dans un marché de yoyo, on ne fait jamais que reprendre ce qu'on a perdu depuis le début de la semaine », commentait un analyste du cabinet Agritel, qui évoquait un mouvement de correction et un brin de suivisme de la Bourse de Chicago, qui a terminé la veille en hausse.
En Egypte, premier importateur mondial de blé, « le Gasc (autorité d'achat public du blé) a lancé un nouvel appel d'offres pour l'achat de blé tendre pour la période du 21 au 30 novembre », notait le cabinet Inter-courtage.
Le maïs, lui, était encore plus fortement orienté à la hausse et gagnait 1 euro sur l'échéance de novembre, à 160,25 euros et 1,75 euro sur celle de janvier à 166,50 euros, dans un volume de 1 500 lots échangés.
« Le marché est très dépendant des importations d'Ukraine, où les récoltes sont en retard », selon un analyste du cabinet Agritel, qui y voyait un « facteur de soutien pour le maïs européen ».
