Vers 15H30, le blé perdait 25 centimes sur l'échéance de décembre à 161,75 euros et était inchangé sur l'échéance de mars, à 168,25 euros, dans un volume d'échanges de près de 12 500 lots. « C'est l'euro qui va faire la pluie et le beau temps », notait un analyste du cabinet Inter-Courtage, en ajoutant que le marché repart à la baisse.
Sur la scène internationale, l'Egypte lance une fois de plus un appel d'offre en blé. « Les origines russes devraient être de nouveau sollicitées, même si les prix sur le bassin de la mer Noire progressaient la semaine dernière », notamment pour des considérations de problèmes de logistique, notait le cabinet Agritel.
Le maïs, lui, connaissait une petite hausse de 75 centimes d'euro, à 160 euros sur l'échéance de novembre et était inchangé à 164 euros sur celle de janvier, dans un volume d'échanges de 2 555 lots.
Dans un contexte d'incertitude sur les récoltes, une proportion non négligeable de maïs pourrait être utilisée pour nourrir les bêtes dans les exploitations, au détriment de la quantité de marchandise commercialisée, ce qui soutient les cours, selon l'analyste d'Inter-Courtage.