Vers 15h30 (13h30 GMT), la tonne de blé reculait de 50 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 170,75 euros ainsi que sur l'échéance de décembre à 175,50 euros, dans un volume d'échanges très faible par rapport aux séances passées, autour de 7.500 lots.
Le cabinet Intercourtage s'inquiète des « conditions persistantes chaudes et sèches dans le centre de l'Espagne » ainsi que de « la canicule de la France au Benelux », qui ont amené l'analyste européen « à abaisser ses estimations de rendements en blé tendre pour l'Europe, à 5,8 t/ha (5,91 précédemment et 5,84 en moyenne), en orge à 4,7 t/ha (4,76 et 4,83) et légèrement en maïs à 7,1 t/ha (7,147 et 6,88).
Néanmoins, les récoltes de blé s'annoncent de qualité, souligne le cabinet Agritel, en citant notamment les premières coupes dans le sud-ouest de la France, donnant des résultats « hétérogènes » mais « avec parfois de bonnes surprises ».
« La qualité est de manière unanime très satisfaisante, seules les orges brassicoles d'hiver affichaient parfois des teneurs en protéines peu élevés », souligne le cabinet.
Aux Etats-Unis, le rapport de l'USDA sur l'avancée des récoltes publié lundi soir n'a pas débouché sur de grandes surprises, mais a confirmé une poursuite de la dégradation des blés de printemps.
La tonne de maïs, elle, était stable sur l'échéance rapprochée d'août, à 358,75 euros la tonne, et gagnait 25 centimes à 172,50 euros sur l'échéance de novembre, dans un marché inférieur à 300 lots.