Vers midi (10h GMT), la tonne de blé grimpait de 25 centimes, tant sur décembre, à 166,25 euros, que sur mars, à 171,25 euros, dans un volume de transactions toutefois très modeste de près de 3.000 lots échangés. L'euro reculait face au dollar, en raison des événements en Catalogne, redonnant de la compétitivité à l'export aux blés européens.
A ce contexte monétaire favorable s'ajoutent des nouvelles haussières en provenance d'Australie. Comme le souligne le cabinet Agritel, les conditions sèches amènent les analystes à estimer la production de blé autour des 20 millions de tonnes, à comparer au record de 35.56 millions de tonnes l'an passé.
Le maïs, lui, était à l'équilibre, regagnant 25 centimes d'euro sur novembre, à 155,75 euros, et était inchangé sur janvier, à 160,75 euros, dans un volume de transactions de moins de 50 lots.
Le rapport hebdomadaire Céréobs, publié par FranceAgriMer vendredi, établit à 80 % les maïs bons à très bons en France, une tendance inchangée par rapport à la semaine précédente.