Peu avant midi (10h GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes d'euro, tant sur l'échéance rapprochée de décembre à 162,75 euros que sur celle de mars à 168 euros, dans un volume d'échanges d'un peu plus de 4.000 lots. Un appel d'offres de l'Egypte a été une fois de plus remporté par la Russie, avec 170.000 tonnes vendues sur des prix s'échelonnant entre 197,97 et 200 dollars la tonne /FOB (Free on board, prix de la marchandise embarquée à bord du bateau) mer Noire, soulignait Agritel, selon qui la meilleure offre française se situait à 206,69 dollars/tonne, pas suffisant pour être compétitif.
De plus, l'euro montait un peu face au dollar mercredi, aidé par un léger repli des inquiétudes politiques liées à la Catalogne dans un marché prudent avant la publication du compte-rendu de la dernière réunion monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
La production de blé tendre atteindrait 37,9 millions de tonnes en France, niveau le plus élevé après 1998 et 2015, selon le dernier bulletin publié mardi soir par Agreste, le service statistiques du ministère de l'agriculture. Le rendement en blé dur atteindrait un nouveau record de rendement à 56,7 quintaux/hectare. L'estimation de la récolte de maïs-grain est stable à 13 millions de tonnes, en hausse de 11 % sur un an mais en baisse de 11 % par rapport à la moyenne 2012-2016, ajoute Agreste.
Les prix du maïs, eux, étaient stables, reculant de 25 centimes sur novembre à 153 euros et également sur janvier à 158,50 euros, dans un volume d'échanges de quelque 125 lots.