Le marché se concentrait sur les conditions météo hivernales qui règnent de la Russie aux Etats-Unis en passant par l'Europe occidentale, avec des chutes de neige considérées comme favorables pour compenser le déficit hydrique. La chute des températures en France ne suscite aucune crainte pour l'état des cultures, souligne Agritel.
Vendredi, l'Egypte a acheté 180 000 tonnes de blé russe, à un prix légèrement supérieur à la dernière offre (+ 7,5 dollar la tonne selon Intercourtage). Agritel attribue cette hausse à une légère reprise des cours sur le marché intérieur russe.
L'Arabie Saoudite a acheté 739 000 tonnes de blé meunier à 12,5 % de protéines à 240,16 dollar la tonne, en provenance d'Europe, d'Amérique et d'Australie. Selon Intercourtage, deux bateaux pourraient être français dans cet appel d'offres.
Lundi, le marché suit un appel d'offres de l'Irak pour 50 000 tonnes de blé meunier d'origine américaine, australienne ou canadienne.
Vers 13h30 (12h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 50 centimes d'euro sur les trois premières échéances de mars, mai et septembre 2018, à respectivement 156,75 euros, 159,25 euros, et 165 euros, pour quelque 4 500 lots échangés. A la même heure, le maïs perdait 75 centimes d'euros à 151,50 euros la tonne pour l'échéance de mars, et 50 centimes la tonne pour l'échéance de juin à 157,75 euros, pour à peine plus de 350 lots échangés.