Le blé en ordre dispersé, craintes sur la prochaine récolte

« Le sujet majeur qui préoccupe les producteurs actuellement est le défit hydrique qui concerne une large moitié nord de la France et de l'Europe », soulignait le cabinet Agritel

Le syndicat français majoritaire, la FNSEA, a d'ailleurs poussé mercredi un cri d'alarme, réclamant des mesures d'urgence à l'Europe, principalement en direction des éleveurs du de la France, dont « les stocks de fourrage sont déjà faibles ».

Concernant le manque d'eau, « il en est de même sur le bassin mer Noire où les pluies du début de semaine ont largement été insuffisantes. Cela se traduit par une certaine rétention à la vente en nouvelle récolte chez les producteurs, malgré des niveaux de prix proches des plus hauts de l'année », ajoutait Agritel dans sa note, soulignant également une incertitude sur la demande avec une baisse des pouvoirs d'achat dans de nombreux pays importateurs.

Certains d'entre eux sont en effet très dépendants des recettes dégagées habituellement par la vente de pétrole et donc forcément touchés par la crise de l'or noir. Cela explique peut-être pourquoi le prix du blé baissait uniquement sur l'échéance rapprochée.

Peu avant 16h30 (14h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 2,75 euros sur l'échéance de mai à 200,50 euros, mais progressait d'1 euro sur celle de septembre à 192,75 euros, pour un peu plus de 47 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes en juin à 166 euros, et de 50 centimes également en août à 169 euros, pour un peu plus de 750 lots échangés.

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