Le colza plombé par le pétrole

Les prix de l'or noir ont de nouveau chuté à Londres et à New York, la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran ne laissant pas entrevoir de réduction concertée de l'offre des pays producteurs de pétrole.

Cette crise pèse sur les oléagineux utilisés pour la fabrication de biocarburants, comme le colza, qui ne profite donc pas du nouvel effritement de l'euro face au dollar, censé favoriser la compétitivité des produits européens sur les marchés internationaux.

Pendant ce temps, l'association brésilienne d'exportateurs céréaliers Anec estime que le pays, deuxième producteur mondial de soja, vendra à l'étranger un record de 57 millions de tonnes en 2016, « notamment à partir des nouveaux ports au nord du pays », signale Damien Vercambre de la société Inter-Courtage.

En revanche, le gouvernement argentin, qui a réduit en fin d'année ses taxes sur les exportations de soja, a manifesté « de la déception (...) quant à la mise en marché effective du soja », le ministre des Finances exprimant même « ses inquiétudes quant aux faibles rentrées de devises dans le pays en lien avec les exportations, notamment et surtout de soja », indique le cabinet Offre et demande agricole (ODA).

Sur Euronext vers 16 h 15 (15 h 15 GMT), la tonne de colza cédait 1,50 euro sur l'échéance de février à 371,75 euros et 1 euro sur celle de mai à 372 euros. Plus de 12.000 lots avaient été échangés.

Sur le marché physique français, les prix des tourteaux de colza étaient stables, ceux des tourteaux de soja s'appréciaient d'environ 6 euros, tandis que les huiles de soja importées baissaient d'1 euro.

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