« Le système agricole actuel doit se renouveler, en témoignent les nombreux défis environnementaux et sociétaux que l’agriculture d’aujourd’hui doit relever pour répondre aux attentes du marché et des consommateurs », indiquent Nicolas Kerfant et Jean-Marc Petat, respectivement directeur général et directeur agriculture durable et communication de BASF France - Division Agro. Parmi ces attentes, la réduction de l'utilisation des intrants, comme les produits phytosanitaires, dans laquelle les agriculteurs sont déjà bien engagés. Et BASF France - Division Agro entend les accompagner dans ces démarches.
La firme BASF a ainsi présenté sa feuille de route agro-écologique 2030, qui s'appuie sur cinq piliers majeurs :
- « Accompagner les agriculteurs dans la transition écologique »
- « Co-construire avec nos partenaires »
- « Réduire les intrants grâce à l'innovation »
- « Réduire les impacts des produits phytosanitaires »
- « Faire rayonner notre vision de l'agro-écologie »
Sous ces différents piliers, découlent de multiples objectifs, présentent les équipes BASF, comme : « développer des substances phytosanitaires avec des profils optimisés dont les impacts sur la santé et l'environnement sont réduits », « développer les solutions de biocontrôle (15 nouvelles solutions à venir) », « développer des itinéraires techniques agro-écologiques et compétitifs », « développer l'utilisation de l'outil d'aide à la décision xarvio, afin de mieux raisonner les programmes et de réduire de 22 % l'IFT sur la filière blé », « mettre sur le marché 8 variétés tolérantes aux aléas climatiques et aux maladies », « rendre 100 % des produits commerciaux liquides BASF compatibles avec le système de transfert fermé easyconnect », etc.
« Cette transformation structurelle de BASF Agro et du modèle agricole exige un temps long. Pas moins de 10 ans sont nécessaires pour construire les bases solides de l’agriculture de demain aux côtés des agriculteurs, précise Jean-Marc Petat. Cela s’explique par le temps de la R&D pour trouver les bonnes solutions adaptées aux contraintes des agriculteurs, le temps des tests et du déploiement, ainsi que le temps d’adaptation des nouveaux outils par les utilisateurs. »