Vers 13H00 (11H00 GMT), la tonne de blé progressait de 50 centimes sur l'échéance de mai à 164,50 euros, et de 25 centimes sur celle de septembre à 169 euros, dans un volume d'échanges très, très faible de 5 900 lots.
« Il n'y a pas d'élément directionnel », notait un analyste du cabinet Inter-Courtage, qui notait les « incertitudes sur la nouvelle campagne » et la méfiance des opérateurs comme des agriculteurs quant au résultat de cette dernière, après deux années difficiles.
Des petites incertitudes concernant la météo (sécheresse) en France, en Allemagne ou aux Etats-Unis étaient plutôt de nature à soutenir les cours.
Sur la scène internationale, « l'appel d'offres de l'Algérie en blé se termine aujourd'hui. La France est bien placée, les prix affichés étant compétitifs », estimait de son côté le cabinet Agritel.
Concernant le maïs, dans sa note de marché diffusée cette semaine, l'AGPM (producteurs de maïs) soulignait le recul de 4 % des prévisions de surfaces aux Etats-Unis, et le recul également des semis de maïs grains en France.
La tonne de maïs, sur Euronext, reculait de 50 centimes sur juin à 171,25 euros et était inchangée sur août à 177,25 euros, dans un volume d'échanges de 238 lots.
D'une manière générale, « on est toujours en train d'attendre l'élément déclencheur de l'achat et de la vente », soulignait l'analyste d'Inter-Courtage.
