Les zones de production européennes de blé et colza, souffrant d'un début de sécheresse, ont reçu ce week-end des pluies bénéfiques aux deux cultures et au cours de l'oléagineux, mais pas à celui de la céréale. Alors que la tonne de colza a progressé sur Euronext de 2,25 € pour l'échéance mai 2019, le blé a perdu 50 cts sur le marché européen.
De plus, ces précipitations, souvent sous forme d'averses, ont été hétérogènes et ne sont pas suffisantes pour résorber complètement le déficit hydrique, selon les cabinets Agritel et Offre et demande agricole. Les basses températures actuelles ne favorisent pas non plus le développement végétatif des plantes. Le thermomètre devrait néanmoins remonter dans les jours qui viennent.
Le Maroc manque, lui aussi, d'eau de façon plus marquée cependant qu'en Europe puisque la récolte pourrait chuter de 40 % par rapport à l'an passé. Une opportunité pour les exportateurs français : les besoins du pays risquent de s'accroître de manière importante dans les prochains mois.
