Ce rapport doit donner les premières estimations officielles de l'USDA sur la prochaine récolte de céréales. Les opérateurs ne manqueront pas de scruter à la loupe les estimations des stocks mondiaux, dont certains pensent qu'ils risquent de gonfler, compte tenu des chiffres qui circulent à propos de la production russe de blé. Selon les dernières remontées du terrain, elle pourrait avoisiner les 83 millions de tonnes, et donc se rapprocher des niveaux record de l'avant-dernière moisson.
« La taille des stocks de blé sera également à suivre en ancienne récolte aux Etats-Unis, d'autant que des retards dans les semis en blé de printemps sont toujours observés », a commenté le cabinet Agritel.
Peu avant 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé était inchangée sur l'échéance de septembre à 170,25 euros et reculait de 25 centimes d'euro sur celle de décembre à 174 euros, dans un marché plus morne que jamais, avec moins de 4 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, ne bougeait guère plus, progressant de 25 centimes d'euro, tant sur l'échéance de juin à 164,75 euros que sur celle d'août à 169 euros, pour quelque 150 lots échangés.