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La production française est attendue à 6,4 Mt, soit une augmentation de 10,6 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. C'est la plus forte croissance enregistrée parmi les pays du NEPG.
La hausse de production s'explique par une augmentation de 9 % des surfaces emblavées par rapport à la la moyenne quinquennale, à l'échelle des cinq pays, malgré un rendement moyen attendu à 43,9 t/ha, soit 3 t de plus que l'an passé mais 6,8 % de moins comparé à la moyenne.
Des récoltes plus tardives que d'habitude
La météo n'a pas été clémente cette année : « début septembre, tous les systèmes d'irrigation disponibles fonctionnaient car il faisait trop sec et courant octobre, il faisait souvent trop humide pour arracher », explique le NEPG. En conséquence, il restait encore près de 60 % des surfaces à récolter aux Pays-Bas et en Belgique, à la fin de la semaine dernière. Les chantiers ont pu toutefois reprendre depuis peu et plus que quelques jours supplémentaires devraient être nécessaires pour que la totalité de la production soit récoltée et stockée dans les bâtiments. Les chiffres définitifs de la campagne 2019 seront disponibles fin novembre.
Compte-tenu des conditions humides dans lesquelles de nombreuses pommes de terre ont été rentrées, l'organisme recommande une attention accrue durant le stockage, afin de détecter au plus vite toute pourriture et s'assurer de la bonne ventilation pour permettre un séchage optimal. Le prix dépendra pour beaucoup de la qualité pendant le stockage ainsi que du niveau de récolte. Les cours suivent d'ailleurs une tendance haussière depuis environ deux ou trois semaines.