Peu avant 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé perdait un euro sur l'échéance de septembre à 169,25 euros, tout comme sur celle de décembre à 175 euros, dans un volume d'échanges très faible de 4 500 lots à peine.
Les cours ont reculé en fin de semaine dernière à Chicago, du fait de précipitations aux États-Unis qui sont venues tempérer les craintes liées à la sécheresse.
En France, les chantiers de récolte ont repris ce weekend, avec l'amélioration des conditions climatiques, notamment dans le nord du pays, relève le cabinet Agritel.
FranceAgriMer estimait les récoltes de blé tendre réalisées à hauteur de 85 % lundi dernier et celles d'orge de printemps à 80 %. Ces chiffres, qui marquent une nette avance par rapport aux moissons de l'an dernier, ne sont pas non plus de nature à orienter les prix à la hausse. Parmi les éléments de soutien, l'euro est à la baisse face au dollar, une tendance susceptible de favoriser l'export.
La tonne de maïs, elle, reculait de un euro sur l'échéance de novembre à 165 euros et sur l'échéance de janvier à 169 euros, dans un volume d'échanges de 230 lots environ.