« Qu'il s'agisse de la question de l'approvisionnement ou de celle du prix, les producteurs d'engrais se mobilisent activement pour permettre le bon fonctionnement de la chaîne alimentaire dans la durée et permettre aux agriculteurs de couvrir leur besoin », affirme l'Union des industries de la fertilisation (Unifa) dans un communiqué du 7 mars 2022. « Face à la crise ukrainienne, notre filière travaille à trouver des solutions pragmatiques pour accompagner les agriculteurs. Concernant les matières premières prenant part à la production d’engrais, des solutions de substitution existent et seront à envisager s’il était nécessaire de pallier les importations venant de Russie et d’Ukraine. »
L'industrie de la nutrition des plantes étudie également des leviers de long terme avec les pouvoirs publics, si la situation venait à perdurer, afin « d'éviter toute rupture d’approvisionnement sur les différents types engrais concernés (ammonitrates, urée, engrais phosphatés, engrais composés complexes, potasse) ».
« Depuis septembre dernier, le secteur des engrais a subi de nombreuses crises, que ce soit le prix de l’énergie ou bien le stockage des ammonitrates. [...] notre industrie fera encore preuve d’adaptation face à cette nouvelle incertitude autour de la situation ukrainienne, indique Florence Nys, déléguée générale de l’Unifa. Dans ce moment d’exception que nous vivons, l’appui des pouvoirs publics est essentiel pour coconstruire avec les filières les réponses les plus adaptées à leurs problématiques spécifiques. Mais il faut aussi saisir ce moment pour esquisser aussi une politique de long terme. »
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