«Dès que les bâtiments de pommes de terre auront été vidés, ils devront être nettoyés de façon à éliminer les résidus présents pour réduire l’importance des contaminations croisées pour les futurs tubercules stockés », indique Michel Martin, ingénieur Arvalis-Institut du végétal. Pour cela, l'institut technique recommande de procéder, tout d'abord, à un « nettoyage à sec approfondi ». Il pourra être complété « par un nettoyage par voie humide », si besoin.
Afin d'accompagner les producteurs européens dans cette gestion de l'après CIPC, la Potato Value Chain (PVC)1 a réalisé, en lien avec l’AHDB2 et Arvalis-Institut du végétal, une documentation détaillée en cinq volets :
- Lettre d'engagement
- Directives de nettoyage des bâtiments de stockage de pomme de terre et des équipements pour réduire la teneur en chlorprophame
- Infographie représentant ces principes de nettoyage
- Liste de contrôle des opérations de nettoyage destinées à limiter les résidus de CIPC des bâtiments de stockage et des équipements
- Guide d'inspection visuelle
Michel Martin précise : « En fonction des nouvelles références qui pourraient être acquises dans ce domaine, la PVC actualisera au besoin la méthodologie de nettoyage actuellement proposée ».