Dans le nord-ouest de l'Europe
Les pommes de terre souffrent aussi de la sécheresse et de la canicule

 De fortes précipitations sont indispensables pour sauver la production de pommes de terre. (©UNPT)
De fortes précipitations sont indispensables pour sauver la production de pommes de terre. (©UNPT)

Malgré des superficies en augmentation dans quatre des cinq plus grands pays producteurs de pommes de terre du nord-ouest de l'Europe (zone NEPG) (à l'exception de la Grande-Bretagne), principalement en Allemagne (+ 3,6 % par rapport à l'an dernier contre + 2,2 % de hausse globale) et des plantations réalisées dans les temps et dans de bonnes conditions, permettant un enracinement solide, « les premiers signes de sénescence apparaissent » selon le groupe de producteurs européens. « L'état des cultures est bon mais la sécheresse, les fortes chaleurs et les niveaux d'eau disponibles pour ceux qui peuvent irriguer sont de plus en plus préoccupants. » 

Au cours des trois à quatre semaines précédentes, les variétés hâtives ont commencé à être arrachées et les rendements sont plutôt « moyens », notamment en Allemagne où ils se situent autour de 42 t/ha. En outre, les premières pommes de terre de consommation récoltées sont celles qui ont été plantées le plus tôt et qui ont « reçu le plus de pluies », donc qui devraient obtenir les meilleurs résultats. Les planteurs, comme les opérateurs du marché à terme, « craignent que les cinq pays du groupe NEPG n'atteignent pas le rendement moyen ».

Tout n'est pas encore perdu cependant car « la plupart des kilos sont produits en août et septembre ». La météo des jours à venir sera donc déterminante : de fortes précipitations sont indispensables pour sauver la production de pommes de terre. Un point positif à la sécheresse néanmoins : « le mildiou est maîtrisé ». Mais « la présence de doryphore a été signalée dans le nord de la France, en Belgique et aux Pays-Bas ».

Inscription à notre newsletter

Déja 2 réactions