Swisspatat et l’Ofag prévoient de cultiver des variétés robustes sur 80 % de la surface de culture de pommes de terre d’ici 2040. Pendant quatre ans, la station de recherche Agroscope et le Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) ont mené des recherches sur des variétés de pommes de terre affichant des tolérances au mildiou, à la sécheresse et à la chaleur.
Les résultats ont démontré qu’il était possible de réduire les doses de fongicide de 50 à 75 % sans augmenter les risques de contamination. Toutefois, comme les variétés remplissant les exigences requises sont encore rares aujourd’hui, les deux partenaires se sont accordés un délai d’une quinzaine d’années pour atteindre leur objectif, le temps que les processus de sélection aboutissent.
