«Certains investisseurs regardent actuellement avec attention la production et le temps en Amérique du Sud», bien que l'activité ait été réduite sur le marché à la veille d'une séance de clôture pour le Nouvel An, a commenté Bill Neson de Doane Advisory Services. Or, «cette semaine, l'Argentine et le Brésil ont encore bénéficié de très bonnes précipitations dans des régions où la production est importante», a-t-il noté. «Les prévisions restent bonnes pour les deux semaines à venir, ce qui pèse sur les cours du maïs et du soja».
Les experts de la maison de courtage Allendale ont, eux, mis en avant la force du dollar, soulignant qu'il avait «monté de 12% cette année, soit sa plus forte progression depuis 2005», ce qui nuit aux exportateurs.
Les prix du blé étaient également en retrait, après avoir un pic à la mi-décembre, sur fond de spéculations sur le niveau auquel la Russie comptait restreindre ses exportations de céréales. Moscou, qui a finalement annoncé la semaine dernière la mise en place à partir de février de barrières douanières pour faire baisser les prix sur son marché intérieur, «a suscité beaucoup d'enthousiasme, mais le marché a depuis reconnu que les prix du blé américain étaient élevés par rapport à ses concurrents internationaux», a expliqué Bill Nelson.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le plus échangé, a fini à 3,9700 dollars contre 4,0650 dollars mardi (-2,34%).
Le boisseau de blé pour la même échéance, le contrat le plus actif en ce moment, s'est établi à 5,8975 dollars contre 6,0200 dollars à la dernière clôture (-2,03%).
Le boisseau de soja pour livraison en mars, aussi le contrat le plus échangé, valait 10,2350 dollars contre 10,4400 dollars lundi (-1,96%).
