La devise européenne atteignait en début d'après-midi un nouveau plus haut depuis début 2019, autour de 1,1575 dollar, minant ainsi la compétitivité des céréales françaises sur le marché mondial. Sans surprise, l'Égypte a d'ailleurs acheté mardi 115 000 tonnes de blé ukrainien. « Il n'y avait que des offres ukrainiennes et russes », a rapporté le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée mercredi.
En France, les récoltes progressent dans les régions nord et nord-est du pays. « Les résultats sur le plan des rendements confortent ainsi une amélioration par rapport aux premières régions récoltées », a souligné le cabinet Agritel dans une note. Toutefois, « la baisse des surfaces semées et la perspective d'un rendement globalement en retrait sur le territoire français devraient ainsi conforter la crainte des organismes collecteurs, en cette période de moisson 2020, d'une collecte en baisse », a ajouté Agritel.
À 14h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était inchangée sur l'échéance de septembre à 183 euros, et en retrait de 0,25 euro sur l'échéance de décembre à 184,50 euros, pour environ 8 500 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 0,50 euro sur l'échéance d'août à 171,50 euros, et de 0,75 euro sur l'échéance de novembre à 160,75 euros, pour un peu plus de 600 lots échangés.