Sondage
24 % des agris ne se protègent pas du tout pour remplir leur pulvérisateur

Quels équipements de protection individuelle utilisez-vous pour la manipulation des produits phytosanitaires ? (©Terre-net Média)
Quels équipements de protection individuelle utilisez-vous pour la manipulation des produits phytosanitaires ? (©Terre-net Média)

Selon un sondage publié sur Terre-net entre le 7 et le 14 mars 2023 (1 519 votants), 18 % des agriculteurs s'équipent avec lunettes, gants, masque et combinaison/tablier pour remplir leur pulvérisateur, en vue d'une intervention phytosanitaire. 58 % se protègent partiellement : 30 % précisément utilisent un masque et des gants, et 28 % uniquement des gants. 

Enfin, 24 % des agriculteurs indiquent ne pas se protéger et garder leur tenue de travail habituelle. Et vous ? Venez le partager dans les commentaires.

« Confort, image vis-à-vis d'autrui, prix, réutilisation, coupe adaptée aux tâches... » constituent les principaux freins d'adhésion aux EPI. Cependant comme le souligne Epiphyto, ces équipements ont évolué pour répondre au mieux aux attentes des agriculteurs et faciliter leur utilisation.

Les préconisations ont également été mises à jour : « un EPI vestimentaire est ainsi recommandé tout au long du chantier phytos, auquel on ajoute des EPI complémentaires (gants, masque, tablier) uniquement pour les phases les plus exposantes : mélange, chargement, nettoyage. Ce qui permet d'éviter des phases d'habillage/déshabillage complet en cours de travaux ». Et pour chaque produit phyto, vous pouvez retrouver les équipements spécifiquement nécessaires sur le tableau EPI, qui figure dans le livret de l'étiquette du produit. 

À noter : «  les EPI seuls ne suppriment pas le risque. Pour leur donner toute leur efficacité, il convient au préalable de bien s'informer, organiser son environnement de travail et veiller à l'ensemble des règles d'hygiène, comme se laver les mains, prendre une douche en fin de chantier... ». Epiphyto préconise également de « changer les cartouches des filtres, d'organiser l'aire de préparation et d'adopter les systèmes de transfert sans contact ».

Autre point d'attention : « ne pas introduire d'éléments souillés dans la cabine du tracteur ou à la maison ». On pense souvent aux EPI mais le téléphone représente aussi un véritable vecteur de contamination, qui expose au risque phytos sans s'en rendre compte.

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