En cette fin de campagne 2022-23, Terre-net vous propose une petite sélection de vos reportages et témoignages d’agriculteurs préférés. L’occasion de remercier tous ceux qui nous ont ouvert leurs portes cette année, ainsi que nos lecteurs. Merci à tous pour vos partages d’expériences.
Témoignages d’agriculteurs – Quels leviers pour augmenter son autonomie azotée ?

Diversification de l’assolement, recours aux légumineuses, création d’une plateforme de compostage… Trois agriculteurs bio de l’Oise présentent les leviers qu’ils ont mis en place sur leur exploitation pour être plus autonomes en azote.
Reportage chez Pierre Pujos (32) en deux parties :
« L’agroforesterie, c’est la cerise sur le gâteau »

Céréalier bio installé dans le Gers, Pierre Pujos a toujours cherché à améliorer la résilience de son système. C’est avec cet objectif en tête qu’il s’est lancé dès 2006 dans l’agroforesterie. Limiter l’érosion, garder l’eau sur ses terres séchantes et favoriser la biodiversité locale sont trois des impacts positifs qu’il constate après plusieurs années de mise en place.
Les moutons, la « bêle » solution pour améliorer la fertilité des sols

Depuis 3 ans, l’agriculteur découvre également un nouveau métier : celui d’éleveur ovin. L’objectif : « ramener de la fertilité et développer un système plus autonome et résilient ».
Ferme de la Butte (37) — Jean-Michel Bodin, céréalier, a choisi de privilégier la biodiversité

Installé depuis 40 ans à Saint-Laurent-en-Gâtines, Jean-Michel Bodin est céréalier et a toujours eu le souci de préserver la biodiversité. Arbres, haies, agroforesterie… Il plante pour façonner le paysage et protéger la petite faune sauvage.
Chez Didier et Frédéric Lambin (51), semis et binage des betteraves et colzas bio sont gérés par le robot Farmdroïd

Alors qu’ils avaient arrêté la culture de la betterave bio à cause des coûts trop élevés de désherbage manuel, Didier et Frédéric Lambin, installés à Coupéville dans la Marne, sont revenus sur leur décision l’année dernière avec l’essai du Farmdroïd FD20. Depuis ils ont investi dans un robot sur leur exploitation et l’utilisent aussi sur colza.
« Les femmes, des agriculteurs comme les autres »

À l’occasion de la journée internationale du droit des femmes, Terre-net a donné la parole aux femmes de l’agriculture française. Céréalière, éleveuse ou future éleveuse, viticultrice et maraîchère : cinq agricultrices partagent la passion de leur métier.
Démonstration à la Cuma de Chalandry (02) — « Pulvé by night », ou comment révéler la qualité de pulvérisation

Fin avril, la chambre d’agriculture de l’Aisne organisait à la Cuma de Chalandry (Aisne) la 2e édition de Pulvé by night. Comme son nom l’indique, l’idée de l’évènement était de mettre en évidence la qualité de pulvérisation sur le feuillage des plantes de nuit grâce à l’utilisation d’un colorant fluo.
Diversification – R. Calais (76) mise sur le local pour vendre ses pommes de terre

Finies les contraintes concernant les horaires d’ouverture des supermarchés pour les clients ! Depuis octobre 2022, Romain Calais, agriculteur à Criel-sur-Mer (Seine-Maritime), a développé la vente directe de pommes de terre avec l’installation de deux distributeurs automatiques qui fonctionnent 24 h/24 et 7 j/7. Objectifs : développer le marché local et mieux valoriser sa production.
Ferme de Saint-Lubin (95) — Une démarche engagée vers l’agriculture de conservation des sols depuis 15 ans

Frédéric Rémy s’est installé en 2008 en tant que chef de cultures à la Ferme de Saint-Lubin (Val-d’Oise). Face à des soucis de fertilité du sol et de gestion des graminées, il entame, dès son arrivée, une transition progressive de l’exploitation vers l’agriculture de conservation des sols.
Comment la Bretagne veut relancer la production de légumineuses à graines

Sept « démonstrateurs », sortes de plateformes d’essais, ont permis cette année de tester des cultures de légumineuses à graines à destination de la consommation humaine. L’initiative, à laquelle sont associés différents acteurs de la filière, vise à tester la faisabilité depuis la mise en culture jusqu’à la transformation. Objectif : relancer si c’est possible la production made in Bretagne.