Un créneau pour les semis avant l’arrivée d’une nouvelle perturbation

Labour
Les forts cumuls de pluie ont fortement retardé les semis cet automne. Dans certains secteurs, cela implique un changement de pratiques voire une modification de l'assolement initialement prévu. (©Antoine Peucelle)

FranceAgriMer a rendu ce vendredi son rapport hebdomadaire Céré’Obssur l’avancée des semis de céréales : 83 % des surfaces de blé tendre sont emblavées au 27 novembre, contre 99 % à la même date l’année dernière et 95 % sur la moyenne quinquennale.

Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Île-de-France, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté ont atteint ou dépassé ce seuil de 83 %. Mais d’autres régions accusent un retard plus important : 78 % en Bretagne, 75 % en Occitanie, 72 % dans les Pays-de-la-Loire et 51 % en Nouvelle-Aquitaine.

Le stade levée concerne 70 % des surfaces, contre 96 % en 2022 et 88 % sur la moyenne 5 ans. Selon FranceAgriMer, « la date médiane de ce stade présente ainsi un retard d’un jour sur la moyenne 5 ans et de 7 jours sur celle de l’année dernière ». Enfin, 17 % des surfaces arrivent au stade début tallage (48 % en 2022 et 24 % sur la moyenne des 5 années précédentes).

En orge d’hiver, l’organisme comptabilise 92 % des surfaces semées (100 % en 2022 et 98 % moyenne 5 ans). Le stade levée est atteint dans 84 % des cas (99 % en 2022 et 94 % sur la moyenne quinquennale) et le stade tallage dans 31 % des cas (69 % en 2022 et 39 % sur la moyenne quinquennale).

Les semis de blé dur enregistrent également un fort retard : 44 % réalisés, contre 88 % en 2022 et 75 % sur la moyenne des cinq dernières années. 22 % des surfaces sont arrivées au stade levée (73 % en 2022 et 52 % moyenne 5 ans).

En prévision d’un week-end froid et sec, et avant l’arrivée d’une nouvelle perturbation, beaucoup d’agriculteurs espèrent avancer au maximum en cette fin de semaine :

Des conditions de semis qui impliquent pour beaucoup de modifier leurs pratiques habituelles, comme l’expliquent Bastien et Gilles VK, agriculteur du Loiret :

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Au-delà d’un changement de technique, une baisse des surfaces initialement prévues en blé et en orge d’hiver est inévitable, comme le soulignait Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer, mi-novembre. Une partie des parcelles seront, en effet, probablement basculées en cultures de printemps.

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