Cela signe surtout la fin des 700 000 l de gasoil fossile consommés chaque année sur le site. Et les tracteurs ne sont pas les seuls concernés. Les chariots élévateurs diesel qui interviennent sur la chaîne aussi roulent avec ce carburant vert. Selon Mikko Leihikoinen, directeur marketing de la marque, « la consommation de diesel de l’usine est très importante, ce qui réduit considérablement son impact sur l'environnement et diminue l'empreinte carbone significativement. »
46 000 h de tracteur sans aucune émission polluante
Côté carburant, le Neste MY est obtenu uniquement grâce à des déchets et des résidus renouvelables. À la combustion, les émissions de gaz à effet de serre sont 90 % moins élevées qu'avec le carburant fossile. Des chiffres plus parlants : la baisse correspond à l'utilisation de 560 voitures, roulant sur la route pendant un an ! Ou encore 46 000 h de travail avec un tracteur sans aucune émission polluante !
À noter aussi la meilleure capacité de démarrage par temps froid du combustible. Même en conditions extrêmes, plus besoin d’additifs dans le combustible ou de paramétrage moteur différents. Le moteur des engins fonctionne parfaitement.
Chaque tracteur quitte l'usine avec du carburant 100 % renouvelable
Grâce à ce carburant, Valtra renforce son image de constructeur éco-responsable et innovant. Chaque tracteur, en sortant de la chaîne, sera automatiquement livré avec le plein de biocarburant. Raffinée selon le principe d’économie circulaire, la matière première de la nouvelle énergie provient en partie des exploitations agricoles. Que le tracteur quitte l'usine pour la Finlande, le Japon ou le Chili, grâce à Neste MY, son empreinte carbone est déjà plus faible que les modèles concurrents. Un atout que la marque espère bien valoriser auprès des agriculteurs. Ou plutôt un coup de "com" car une fois la quantité de carburant brûlé, impossible de refaire le plein avec ce carburant écologique car introuvable en France !