Après un début de campagne globalement bon, les orages à répétition en France depuis début juin inquiètent sensiblement la filière agricole. Les fortes pluies ont en effet un impact néfaste sur les cultures de blé, d’orges, et de colza. Les céréales à paille commencent notamment à développer des maladies, la fusariose en particulier.
La fin des semis de maïs est quant à elle très perturbée et des abandons de surfaces dans le sud-ouest sont désormais évoqués. Toujours en Europe, le climat en Allemagne reste à l’inverse très sec et les perspectives de rendements en blé, orges et colza s’amenuisent de jour en jour.
Un climat optimal en revanche aux États-Unis
En Suède et au Danemark, ainsi qu’en Angleterre, le déficit hydrique des cultures est également source d’inquiétudes. Le sud de la Russie et l’Ukraine n’ont pas non plus reçu de précipitations cette semaine. Des pluies sont prévues cette semaine en Ukraine mais elles arriveront trop tard pour améliorer l’état des blés. Le maïs devrait tout de même profiter de cet apport hydrique.
Aux États-Unis par contre, le climat reste optimal pour le développement du maïs et du soja, avec des pluies bénéfiques et des températures relativement chaudes. En Argentine, le beau temps est également de mise et les semis de blé progressent donc rapidement.
Le Brésil souffre cependant toujours autant de la sécheresse. L’est de l’Australie a par ailleurs reçue des précipitations mais le déficit hydrique reste tout de même très important.
