Les récoltes de maïs débutent dans d’excellentes conditions en Ukraine avec un temps plutôt sec. Les premiers retours de rendements sont d’ailleurs supérieurs aux attentes. Ce déficit hydrique touche cependant également les zones de production russes de blé d’hiver, ce qui complique quelque peu les travaux de semis. À l’inverse, les pluies se poursuivent sur les cultures de printemps et les moissons sont donc ralenties.
Aux États-Unis également, la pluviométrie est actuellement importante. En cette période de début de récolte de maïs, le risque de mycotoxine n’est pas négligeable. Ces précipitations sont par contre bénéfiques au soja. Sur le delta du Mississipi toutefois, les cultures arrivent à maturité et ce trop-plein d’eau pourrait dégrader les qualités.
À noter également, de nouvelles pluies sont anticipées à l’est de l’Australie mais le déficit hydrique reste sur des niveaux record. En Argentine, le sec fait son retour : la zone sera donc à surveiller en cette période de semis.