Le climat est resté particulièrement sec en France et dans le reste de l’Europe de l’Ouest cette semaine. Des précipitations viennent certes soulager les sols, mais elles restent bien insuffisantes pour combler le déficit hydrique qui s’est creusé depuis le début de l’été. Une nouvelle montée des températures vient en outre toucher le sud de la France. Les cultures de maïs, notamment non-irriguées, restent donc sous une étroite surveillance.
Trop de pluies en Russie
Dans une partie de la Russie, c’est à l’inverse l’excès de précipitations qui inquiète. Des pluies dans une partie de la région Central et dans la Volga gênent en effet la deuxième moitié des moissons, ce qui pourrait entraîner une dégradation des qualités. Dans le sud de la Russie en revanche, les conditions sont favorables à la fin des travaux. Les précipitations qui touchent la Roumanie et l’Ukraine sont par ailleurs bonnes pour les cultures de maïs et de colza.
Outre-Atlantique également, la tendance reste à l’amélioration. Les zones de productions américaines profitent notamment d’un apport hydrique bénéfique. Une petite remontée des températures est certes anticipée dans le sud-est des États-Unis, mais le climat est désormais globalement favorable au développement du maïs et du soja. Au Canada également, les prairies qui souffraient de déficit hydrique reçoivent des pluies significatives, et cette situation devrait perdurer ces prochains jours.
L’Australie est de son côté de nouveau sous surveillance. Après un mois de juillet un peu plus humide, le pays souffre à nouveau d’un manque d’eau notable. Les quelques passages pluvieux prévus ces prochains semblent en outre insuffisants pour satisfaire les besoins en eau des sols.