L'Europe est à nouveau au centre des préoccupations avec un climat sec qui s’installe durablement sur l’ensemble du continent. En France, le déficit hydrique est ainsi toujours notable et les prévisions à quinze jours restent avares en matière de précipitations. Outre-Rhin et outre-Manche, la situation est désormais catastrophique avec une teneur en eau des sols extrêmement faibles et des cartes météo peu encourageantes. Compte tenu de ces conditions, les potentiels de rendement des cultures d’hiver et de printemps sont inquiétants.
Montée des températures en Sibérie
En mer Noire en revanche, les bonnes précipitations de ces dernières semaines ont presque entièrement comblé les déficits hydriques d’Ukraine et de Roumanie. Le sud de la Russie a également connu une nette amélioration climatique, tandis que la Volga et la région Central connaissent des conditions optimales depuis plusieurs semaines. La Sibérie subit en revanche une rapide montée des températures qui pourraient dégrader les cultures de printemps.
Aux États-Unis, les États producteurs de blé d’hiver souffrent quant à eux d’un climat sec inquiétant malgré un récent apport d'eau. Un manque de précipitations commence également à être rapporté sur les variétés de printemps. Les semis de soja et de maïs profitent à l’inverse de pluies éparses pour avancer rapidement.
À noter également, un déficit hydrique commence à se creuser à l’ouest de l’Australie. À l’est en revanche, la teneur en eau des sols reste plutôt bonne.