Après la rapide embellie des dernières semaines, la France fait de nouveau face à un climat sec et chaud. Les colzas qui ont pu être semés et ont profité de meilleures conditions de levées sont ainsi toujours à surveiller. Les semis de blé et d’orge d’hiver risquent par ailleurs eux-aussi de souffrir de la situation si un retour des précipitations n’intervient pas rapidement. En Allemagne, la situation est similaire, bien que le déficit hydrique soit moins marqué.
Les semis débutent dans le sec
En mer Noire c’est également le sec qui prédomine actuellement. Les producteurs russes et ukrainiens observent ainsi avec inquiétude les cartes météo à l’approche des semis d’hiver. Pour le moment, les prévisions n’apportent aucune précipitation notable. Autre continent, même situation, les semis brésiliens de maïs, voire de soja, pourraient eux aussi, démarrer dans un contexte de sec accru, notamment dans le Mato Grosso.
En Argentine, des précipitations ont certes amélioré l’état des sols et des cultures de blé, mais de nouveaux apports seront nécessaires au cours des prochaines semaines. Les températures se sont en revanche nettement réchauffées. Les États-Unis ont également pu profiter de passages pluvieux significatifs ces deux dernières semaines. Ces précipitations ont certes pu être trop tardives pour améliorer la fin de cycle des maïs, mais ont probablement aidé au développement des sojas en place.
Les semis de blé d’hiver US démarrent en outre dans de bonnes conditions. L’Australie continue quant à elle de profiter d’un climat favorable aux cultures. L’Est est tout de même de nouveau à surveiller avec un manque de pluies sur les derniers jours et des cartes météo peu généreuses, mais, pour le moment, les craintes restent limitées.
