Le climat européen suscite de plus en plus d’inquiétudes avec l’arrivée du printemps. Les précipitations ont en effet été encore très mesurées sur la dernière quinzaine et les cartes météo à sept jours ressortent très avares en matière de pluies. Le déficit hydrique continue ainsi de se creuser en France et en Allemagne, sans être préoccupant pour le moment. De rapides apports seront rapidement nécessaires pour optimiser les potentiels. Le Royaume-Uni et l’Espagne ont à l’inverse reçu des apports très encourageants depuis le début du mois.
Les cultures russes restent quant à elles dissimulées sous une épaisse couverture neigeuse et échappent ainsi aux risques liés à la récente chute des températures constatée dans l’ensemble du pays. Les conditions de cultures des céréales d’hiver dans le pays restent ainsi très encourageantes. Les semis de printemps en Ukraine et dans la Volga pourraient en revanche être retardés par cet hiver tardif.
Le Midwest américain continue quant à lui de souffrir d’un déficit hydrique majeur. Des pluies sont certes venues toucher le Kansas ces derniers jours, mais ces apports ressortent encore très insuffisants et l’état de sécheresse s’est dans le même temps aggravé dans l’Oklahoma et le Texas. Les cartes météo à quinze jours n’anticipent de surcroît pas d’améliorations notables. Les conditions dans la Corn Belt sont en revanche favorables au bon départ des semis dans le pays.
Le sud du Brésil et l’Argentine reçoivent de leur côté des apports considérables après la sécheresse qui a frappé les deux pays au début de l’année. Ces précipitations viennent certes améliorer l’état des soja argentins et brésiliens, mais également gêner les chantiers de récolte en cours.