Les prix du blé ont clairement été soutenus, selon les analystes d'Allendale, par les « bonnes nouvelles sur le front international ». Les courtiers attendaient d'une part le résultat d'un important appel d'offres passé par l'Algérie tandis que la Jordanie et la Syrie ont aussi passé de grosses commandes. « Nous continuons à croire que l'élément prédominant pour le marché du blé actuellement est la sécheresse observée en Australie », ont par ailleurs souligné les experts d'Allendale.
Du côté du maïs, les acteurs du marché ont été rebutés par l'absence de grosses commandes dans le système du ministère de l'agriculture rapportant au jour le jour les ventes de plus de 100 000 tonnes, après des annonces lundi et mardi.
Combiné à un rapport décevant sur la production d'éthanol, fabriqué principalement à partir de maïs, cette absence « a poussé les cours du maïs à abandonner l'essentiel des gains engrangés mardi », a estimé un analyste d'Allendale.
Comme les cours du soja, ceux du maïs étaient aussi lestés par les inquiétudes sur les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.
Selon un article du Wall Street Journal publié mercredi et citant des membres de l'administration Trump, les discussions commerciales progressent difficilement et la signature d'un accord de « phase 1 » avant la fin de l'année est plus qu'incertaine.
Cette incertitude éloigne la possible levée des fortes taxes à l'importation qu'impose Pékin depuis plus d'un an sur divers produits agricoles américains.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le plus échangé, a terminé mercredi à 3,6675 dollars contre 3,7000 dollars mardi (- 0,88 %). Le boisseau de blé pour livraison en mars, désormais le plus actif, a fini à 5,1875 dollars contre 5,1525 dollars à la précédente clôture (+ 0,68 %). Le boisseau de soja pour livraison en janvier, le plus échangé, s'est établi à 9,0500 dollars contre 9,1150 dollars la veille (- 0,71 %).