Agriculture de conservation des sols : les clés pour franchir le pas

Semis direct sous couvert
Dans un sondage publié sur Terre-net en juin dernier (1 488 votants), plus de 40 % des agriculteurs ont répondu être intéressés par l'agriculture de conservation des sols. Et vous ? N'hésitez pas à partager votre avis et vos retours d'expériences dans les commentaires. (©Mathieu Bonnehon/Banque d'images FranceAgriTwittos)

L'agriculture de conservation des sols (ACS) ne concerne aujourd'hui qu'entre 2 et 4 % des surfaces cultivées en France selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), contre 11 % dans le monde et 72 % en Argentine.

Pour l'Association de promotion de l'agriculture durable (Apad), c'est notamment dû à « un manque d'accompagnement et d'appui ».

Pour rappel, l'ACS est définie par la FAO à travers trois principes fondamentaux, que sont :

- une perturbation mécanique minimale du sol ;

- une couverture organique permanente du sol ;

- la diversification des espèces.

Et les adeptes de ce modèle mettent en avant de nombreux atouts : « lutte contre l'érosion des sols, augmentation de la matière organique, meilleure résilience des systèmes aux aléas climatiques, meilleure efficience de eau, gain de temps, réduction de la consommation de gasoil et d'intrants... ».

Comment mener sa transition ?

Se lancer en ACS ne démarre pas par l'achat d'un semoir de semis direct, cela implique plutôt de revoir le système global de son exploitation. En effet, « l'ACS n'est pas un cahier des charges, mais plutôt un objectif de résultats », rappelait François Mandin, président de l'Apad.

« L'ambition est que les sols soient couverts en permanence, qu'il y ait un minimum de perturbation mécanique et une diversité des espèces. Mais il ne faut pas non plus être dogmatique, on a conscience qu'il faut tendre vers ces objectifs. »

Avant d'entamer sa conversion, agriculteurs et conseillers s'accordent sur le sujet, il convient d'abord de se former et de réaliser un diagnostic complet de son sol. La phase de transition sera plus ou moins longue en fonction de son système, des conditions pédoclimatiques, de l'état de structure du sol au départ, etc.

Beaucoup d'agriculteurs engagés recommandent aussi « de ne pas se lancer tout seul ». Les échanges et le partage d'expériences permettent d'aller plus vite et d'éviter certaines erreurs de parcours.

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