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L’Institut, à travers Désherb'avenir, teste ainsi les techniques de désherbage mécanique et celles de pulvérisation localisée sur le rang de betteraves. « Le désherbage combinant chimie et mécanique apparaît comme une option intéressante. Le binage revient sur le devant de la scène. » Et il se perfectionne en le combinant à la pulvérisation localisée d’herbicides, en binant sur le rang, en l’agrémentant d’une solution de guidage, jusqu’à l’équiper d’un système Rtk.
Guidage de la bineuse
François Courtaux, délégué Itb de l’Aisne, explique que « le semis par Gps Rtk, à une précision de 2-3 cm, gardant en mémoire les références, permettra, en remplaçant le semoir par une bineuse, de biner précisément les adventices entre les rangs des betteraves, sans avoir besoin ni de traces au sol ni de caméras ». Selon lui, le guidage par trace reste cependant le plus simple et le plus économique. « Pour réduire fortement l’utilisation d’herbicides, il faut aller vers la localisation des traitements (désherbineuse, rampe de localisation) qui permet de ne traiter qu’un tiers de la surface. Une rampe de 36 rangs assurera un débit de chantier important. » Par ailleurs, le désherbage mécanique combiné permettra de réduire au mieux de 50 % les volumes du fait des deux premiers passages d’herbicides en plein.
T1, T2 et bineuse à moulinets
Au 12 mai, de l’ensemble des modalités testées pour le désherbage des betteraves, celle qui a le mieux fonctionné combine deux passages T1 et T2 d’herbicides en généralisé suivis du passage d’une bineuse équipée de moulinets. La bineuse vient gratter le rang pour arracher les adventices. Contrairement à la houe, la vitesse d’intervention peut être adaptée en fonction du stade de développement des betteraves. L’Ift est réduit pour cette modalité de 63 %. La bineuse avec moulinets peut travailler jusqu’à 15 km/h et présente l’avantage d’un réglage possible de l’écartement.
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