« L'Égypte a mis à profit le repli des cours du blé tout au long de la semaine (dernière) pour lancer un appel d'offres samedi, appel d'offres remporté par la France pour 180.000 t, par la Russie pour 60.000 t et par la Roumanie pour 60.000 t », indique le cabinet Agritel. La Russie a d'ailleurs relevé lundi sa prévision d'exportation de céréales sur la campagne agricole en cours à 30 millions de tonnes, contre 28,5 millions auparavant. Cette annonce intervient alors que le gouvernement réfléchit à l'éventualité de prolonger la barrière douanière imposée depuis février sur les exportations, afin d'enrayer la flambée des prix du blé en Russie, provoquée par la chute du rouble.
Agritel souligne également que « le déficit hydrique demeure très marqué sur une grande moitié nord de la France, alors que des pluies orageuses bénéfiques se sont installées de manière plus ou moins fortes sur le sud du pays ».
Concernant les semis de maïs, ils étaient réalisés en France à hauteur de 27 % au 13 avril contre 35 % l'an passé à la même date, selon FranceAgriMer.
Sur Euronext vers 16h (14h Gmt), la tonne de blé gagnait 1,50 euro sur l'échéance de mai à 184,25 euros et 75 centimes sur celle de septembre à 184,75 euros. Environ 15.000 lots avaient été échangés.
Le maïs restait stable sur l'échéance de juin à 162,75 euros et gagnait 50 centimes sur celle d'août à 170 euros. Plus d'un millier de lots avaient été changés.
En France, sur le marché physique, le blé prenait un euro tandis que le maïs et l'orge restaient stables.
