La Commission européenne a revu « à la hausse son estimation de production de blé à 140,7 millions de tonnes contre 139,4 affichés le mois dernier », explique le cabinet Agritel dans une note. En revanche, l'estimation de production européenne de maïs est revue en nette baisse, à moins de 59 millions de tonnes contre plus de 65 le mois dernier, en raison de la sécheresse estivale.
Mais en France, premier producteur de maïs de l'UE, les récentes pluies ont permis d'améliorer légèrement l'état des cultures, remarque Agritel. La semaine dernière, le Conseil international des céréales (Igc) avait revu en hausse son estimation de production mondiale de blé, à 720 millions de tonnes.
L'Algérie, un des premiers clients de la France, et le Bangladesh ont lancé des appels d'offres pour du blé.
Vendredi, l'Egypte (1er importateur mondial) a acheté 55.000 tonnes de blé à l'Ukraine, au lendemain d'un achat de 60.000 tonnes à la Russie, rapportent les analystes.
Sur Euronext vers 13h (11h Gmt), la tonne de blé perdait 2,25 euros sur l'échéance de septembre à 160,50 euros et 1,75 euro sur celle de décembre à 171,50 euros. Près de 9.000 lots avaient changé de main. Le maïs perdait 75 centimes sur l'échéance de novembre à 168,25 euros et 50 centimes sur celle de janvier à 172,75 euros. Moins de 300 lots avaient été échangés.
